
Ce mercredi 29 juin, l’IPEPS Huy-Waremme a accueilli les ministres Glatigny et Morreale dans son bateau-école et dans ses ateliers pour signer la nouvelle convention-cadre entre l’Enseignement de promotion sociale en Fédération Wallonie-Bruxelles et le Forem. Une fierté pour notre école, grandement enrichie par cette collaboration.
« C’est une belle reconnaissance pour notre école, notre travail, mais c’est aussi un acte de reconnaissance de notre part envers les ministres qui nous permettent d’organiser toutes ces formations. » C’est avec ces mots qu’Etienne Fievez, le directeur de l’IPEPS Huy-Waremme, décrit cette matinée de mercredi. Les ministres Christie Morreale et Valérie Glatigny sont en effet venues dans l’établissement hutois, pour signer le renouvellement de la convention-cadre qui lie l’Enseignement de promotion sociale (EPS) et le Forem depuis quelques années maintenant. Celle-ci vise essentiellement les métiers en pénurie et les publics fragilisés. Elle favorise donc l’égalité des chances pour l’accès aux formations et à l’emploi.
C’est dans le bateau-école « Province de Liège » que la rencontre a commencé. Un lieu qui n’est pas anodin puisque l’IPEPS Huy-Waremme est la seule école de promotion sociale en Wallonie à proposer une formation en batellerie, rendue possible par cette même convention. Un cadre idyllique où les ministres ont pris le petit-déjeuner et ont remis leur certificat aux apprenants des formations « chauffeur poids lourds » et « chauffeur professionnel », issues de ce partenariat.
La visite a continué dans les locaux de l’institut, quai de Compiègne. Première étape: la section automobile. « Outre les poids lourds, on essaie de développer les permis B pour les demandeurs d’emploi et les personnes plus précaires, comme les primo-arrivants, avance Etienne Fievez. On aimerait pouvoir aller plus loin dans notre démarche, peut-être dans le cadre d’un nouveau partenariat ? » Le principe de cette formation: apprendre les bases de la conduite sans pour autant concurrencer les entreprises privées. « Nous devons nous concentrer sur notre public, qui n’est clairement pas monsieur tout-le-monde, précise le directeur de l’institut. Il faut pouvoir être patient avec ces personnes, ce qui n’est pas toujours possible dans le privé. » La formation s’étend d’ailleurs sur trois mois.
La seconde escale s’est faite dans l’atelier soudure. L’un des métiers qui peine le plus à attirer des candidats. « La convention nous aide vraiment beaucoup à ce niveau-là », affirme Etienne Fievez. Pour le directeur, « c’est là tout son intérêt. La communication du Forem est ciblée et on touche directement le candidat idéal. »
Le renouvellement de cette dynamique promet donc encore de beaux jours à nos écoles de promotion sociale, qui mettent tout en œuvre pour des formations de qualité et une ouverture sur le monde professionnel.