Samedi 25 mars, la section namuroise du Corps Royal des Cadets de Marine s’est rendue à Huy pour découvrir notre bateau-école et les formations qui y sont proposées.
Le Corps Royal des Cadets de Marine (CRCM), c’est un mouvement de jeunesse aventurier axé sur l’eau et la navigation. Soutenu par la Marine belge, il réunit des jeunes gens de 9 à 17 ans, dont une partie se destine d’ores et déjà aux métiers de la Défense. “Notre mouvement a, en quelque sorte, pour but de promouvoir la Défense et les métiers qui y sont liés, précise Michael Crohin, responsable des Cadets. Beaucoup de jeunes espèrent y rentrer à l’avenir, mais pas tous. C’est important aussi de leur montrer qu’il existe d’autres activités, d’autres métiers autour de la navigation, qu’elle soit commerciale ou intérieure.”
Lui-même ancien élève du CEFA de Huy, c’est naturellement qu’il s’est tourné vers le bateau-école “Province de Liège”. Au programme de cette journée fluviale : découverte des formations qui s’y donnent et balade jusqu’à la nouvelle écluse d’Ampsin. “Nous sommes la seule école en Wallonie à proposer la batellerie, rappelle Pascal Roland, professeur. En étudiant ici, les élèves sont assurés de trouver un boulot, et bien payé en plus !“
Un métier d’avenir
L’enseignant estime que, d’ici 2030, le transport fluvial aura besoin de 20 000 nouveaux bateliers. “C’est un métier d’avenir, qui offre des solutions écologiques pour le transport de marchandises notamment. Il faut rajeunir cette activité“, résume le professeur.
La formation en batellerie du CEFA se déroule en 4 années : deux ans pour devenir matelot et deux supplémentaires pour devenir batelier. “Les élèves passent 4 semaines à l’école et 4 semaines à bord d’un bateau de navigation intérieure, précise Pascal Roland. Quand ils sortent, ils doivent passer une visite médicale et, avec leur diplôme, ils ont directement droit au permis. Ce n’est pas le cas en France par exemple, où ils doivent en plus passer un examen. C’est un avantage non-négligeable.“
En tout cas, sur place, les cadets semblent fascinés : même dans leur mouvement de jeunesse, ils n’ont jamais navigué sur un bateau aussi grand. C’est donc le sourire aux lèvres qu’ils ont découvert le monde de la batellerie, ses spécificités et ses débouchés !