Ce 17 février 2022, les huit partenaires d’Unigreen ont franchi un cap important en vue de la création de cette université européenne axée sur les sciences agronomiques, biotechnologies et de la vie.
En 2020, l’Université d’Almería (Espagne) initie une alliance universitaire européenne autour de ces domaines scientifiques porteurs.
En renforçant leurs liens en matière d’éducation, recherche, innovation, bonnes pratiques et transfert de connaissances, les huit partenaires* de ce campus transnational Unigreen ambitionnent de se positionner comme institution européenne de référence en matière d’enseignement supérieur et de recherche dans les domaines de l’agronomie, des biotechnologies et des sciences de la vie.
| * Les membres d’Unigreen |
| University of Almería – Espagne Agricultural University of Iceland – Islande Agricultural University of Plovdiv – Bulgarie Instituto Politécnico de Coimbra – Portugal Paris Sup’Biotech – France Università degli Studi di Modena e Reggio Emilia – Italie Warsaw University of Life Sciences – Pologne Haute École de la Province de Liège – Belgique |
Signature à l’ARES
Les représentants des institutions de l’enseignement supérieur investies dans Unigreen se sont ainsi retrouvés à Bruxelles pour une étape majeure dans la concrétisation de ce projet : la signature, le 17 février, à l’ARES (Académie de recherche et d’enseignement supérieur), de la demande de subvention adressée à la Commission européenne pour financer les missions et actions futures d’Unigreen.
Le Bureau des relations internationales de la Haute École de la Province de Liège (HEPL) a organisé cet événement ainsi que l’ensemble du séjour en Belgique des intervenants. Il pilote en outre le projet pour la Haute École, avec le soutien des départements « Sciences agronomiques » et « Sciences et techniques ». Un projet qui ouvre de nombreuses perspectives pour la HEPL mais aussi pour les partenaires du secteur.
Une plus-value pour le personnel et les étudiants
Comme le souligne Annick Lapierre, Directrice-Présidente de la HEPL : « Les contacts privilégiés instaurés dans le cadre cette université européenne offriront aux enseignants la possibilité de travailler sur des recherches ou des projets interdisciplinaires et internationaux. Ils faciliteront également, pour le corps enseignant mais aussi pour le personnel administratif, la mobilité, les collaborations diverses, l’apprentissage des langues…
Les étudiants, quant à eux, auront l’opportunité de suivre des programmes d’études élaborés conjointement par les établissements d’enseignement impliqués, de choisir des apprentissages virtuels ou mixtes via un futur campus virtuel, d’étudier à l’étranger (et de bénéficier d’aides liées), d’enrichir leur bagage linguistique et d’augmenter leur taux d’employabilité à l’issue de leur cursus. »
Le monde professionnel tirera également avantage de ces partenariats, avec des stagiaires, des futurs collaborateurs, des partenaires académiques disposant d’un potentiel accru.
« Un espace européen de l’éducation” en construction
« Le sommet de Göteborg de 2017 a mis en lumière le souhait des dirigeants européens de renforcer les partenariats stratégiques entre institutions d’enseignement supérieur et de créer une soixantaine d’universités européennes », rappelle Muriel Brodure-Willain, Députée provinciale de l’Enseignement, de la Formation et de la Transition numérique.
Les appels pilotes de 2018 et 2019 ont remporté un grand succès. De nombreuses candidatures ont été retenues et ont donné naissance à 41 alliances. Parmi celles-ci, on retrouve quatre universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles : ULB, UCLouvain, UMONS et ULiège.
« La HEPL sera ainsi une des premières Hautes Écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles à rejoindre une université européenne ! », conclut Muriel Brodure-Willain.
